mercredi 22 décembre 2010

Vivre ensemble... et seul…

Pour quels types d’individus la société est elle pensée??? Est-ce qu’un individu modéré prenant le temps de comprendre ses émotions peut évoluer dans un milieu social toxique pour lui??? Le développement collectif ne peut convenir à tous les individus. Outre notre implication dans notre milieu afin de faire émerger de nouvelles tendances, il y aura toujours des marginaux… des exclus…

Fractures, cassures, ruptures… les liens sont brisés...

Suite aux coups, aux impacts, les maux nous assaillent, nous rongent, nous minent… La qualité de vie n’est plus, elle laisse place à la détresse, à l’affliction. Il faut remettre les morceaux dans le bon ordre, refaire les liens… Ainsi, les plaies se referment, sans pour autant laisser des traces inéluctables, des cicatrices saillantes, des signatures distinctives, lesquelles nous marquent à jamais. Ces balafres incarnent nos souffrances.


Une fois restauré, ces blessures peuvent nous aider à progresser dans notre cheminement, elles nous pavent la voie vers l’avenir. Pourtant, lorsqu’elles sont simplement rafistolées, elles nous donnent une fausse impression de bien-être… Alors, les plaies s’infectent…

Tout s'écoule...l'eau, le temps, la vie...

Quoique les années, les saisons, la lune, les jours, le soleil reviennent; ces cycles ne sont que mouvances et conséquences de l’écoulement du temps puisque nous ne pouvons revenir en arrière. En effet, les réalités sont toujours limitées par le temps. Cependant, qu’il soit agréable ou pénible, notre mémoire nous évoque notre passé au moment présent. Chacun, nous avons notre représentation singulière du passé. Parfois, des moments passés ce sont cristallisés, telle la glace qui retient les molécules d’eau l’empêchant de s’écouler… Or, qu’elle plaisir nous avons à se remémorer de bons moments. Ces moments imprégnés de douceur, de simplicité, de partage, de complicité; somme toute, de bien-être. Lorsqu’ils s’écoulent, ces moments doivent être consommés, appréciés, vécus… Il faut savoir les apprécier «in situ», les vivre pleinement. Ils sont une part d’énergie indispensable pour les périodes diaphanes.


Mais qu’en est-il des instants pénibles qui sont cristallisés et qui nous font souffrir…